Le contrôle de gestion est un métier qui ne porte pas bien son nom. Au premier abord, vous pensez peut-être à un nouveau « contrôleur » (contrôleur fiscal, contrôleur comptable, contrôleur des douanes, contrôleur Urssaf…).Vous confondez souvent le contrôleur de gestion avec le comptable ou encore votre expert-comptable. Tous ces métiers du chiffre sont flous pour vous ? Alors nous allons tenter d’éclairer votre lanterne, notamment avec un bref schéma !
Qu’est-ce que le contrôle de gestion ?
Dans une entreprise, quelle que soit sa taille, il y a 4 grands métiers du chiffre : la comptabilité, la fiscalité, la finance et le contrôle de gestion.
Les différences
Pour mieux comprendre la différence entre ces 4 métiers, voyons ensemble les subtilités de chacun :
- La comptabilité répond à une obligation légale : vous devez un minimum d’informations chiffrés à vos partenaires financiers (associés, banques, CSE…), reflets normés de votre activité passée. L’Etat doit être au courant de certaines informations, entre autres pour calculer les impôts à vous réclamer. L’enjeu étant conséquent, une profession spécialisée existe et est régie par un ordre. Il s’agit des experts-comptables. Pour des entreprises d’une certaine taille, il est néanmoins possible d’internaliser cette fonction. Sachez qu’il n’y a aucune obligation d’avoir un expert-comptable. Seul un « commissaire aux comptes » (un contrôleur, un vrai !) peut être obligatoire. Votre seul contrainte est de présenter les comptes annuels à l’assemblée générale et de les publier au greffe du Tribunal de Commerce tous les ans.
- La fiscalité est souvent plus facile à comprendre car nous la côtoyons tous en tant que particulier. Elle concerne toutes les taxes que l’Etat récolte afin d’assurer le fonctionnement du pays, et des collectivités publiques. Dans ce métier, tout comme pour la comptabilité, c’est le cadre légal qui régit son fonctionnement. En revanche ici, les règles sont applicables à tous : particuliers, entreprises, associations etc.
- La finance fait penser intuitivement aux traders, à la spéculation, à la bourse. Il y a une part de vérité, mais ce n’est pas cet aspect qui intéresse les chefs d’entreprises de TPE/PME. Pour simplifier, la finance d’entreprise concerne tout ce qui tourne autour du compte en banque. Il ne s’agit pas uniquement du compte courant mais aussi des emprunts, et tout ce qui touche à la fameuse trésorerie.
- Le contrôle de gestion reste encore malheureusement flou pour de nombreux entrepreneurs. Depuis que nous sommes enfants, nous avons la peur du contrôle. Evaluation à l’école, contrôles routiers (vitesse, alcoolémie…), objectifs professionnels avec entretien d’évaluation… Alors pour ceux qui font le choix de l’entrepreneuriat, on appréhende un peu d’être « contrôler sur sa gestion » !
La définition du contrôle de gestion
Pour répondre à la question : « qu’est-ce qu’un contrôleur de gestion ? », chez Datatim nous trouvons que la définition de daf-mag.fr est pertinente. La voici :
“Le contrôle de gestion est un système de pilotage mis en œuvre dans une société ou une institution, avec pour objectif d’optimiser les performances des services, et d’améliorer le rapport entre les moyens engagés et les résultats obtenus ».
Quel est le rôle du contrôle de gestion ?
Fonctionnement du contrôle de gestion
Le contrôle de gestion analyse les performances de l’ensemble des activités de l’entreprise, afin de déterminer les gains de productivité possibles ou les synergies envisageables. Pour y parvenir, il établit son évaluation à partir de données chiffrées collectées dans l’entreprise, en puisant selon les besoins dans la comptabilité générale ou analytique. Il met en place des indicateurs mesurant l’écart entre les objectifs poursuivis et la situation réelle. Le contrôle de gestion prédit également le futur taux de rentabilité de la société, en se basant sur les résultats passés. Dès lors, son avis a généralement un impact non négligeable sur la stratégie menée par l’entreprise.
La place du contrôle de gestion dans l’entreprise
Le contrôle de gestion est l’un des organes de la direction générale de la société. Le contrôleur de gestion travaille en lien direct avec le service comptable ou financier, ainsi qu’avec les unités opérationnelles présentes « sur le terrain », qui sont seules capables de produire des indicateurs fiables, précis et cohérents. Le contrôle de gestion n’est pas tant un organe décisionnel, mais davantage un système d’échange d’informations au bénéfice de tous les employés. Il fait le pont entre les différents services. Chez Datatim, les experts en contrôle de gestion sont Nolwenn et Perrick.
Effets pervers :
Bien évidemment, ces données de gestion peuvent et sont parfois détournées pour en faire un véritable outil de “surveillance”, dès lors que la collecte des données ne sert que la hiérarchie. A notre sens, c’est renoncer à la puissance que ces outils peuvent produire sur un collectif. Voire pire que cela : un indicateur étant forcément imparfait et incomplet pris en tant que tel, le retour fait par la hiérarchie peut être très négatif.
Conclusion
En résumé, chez Datatim, nous pensons qu’il vaut mieux arrêter les raisonnements en silo. Chaque service est en lien avec les autres pour le meilleur service du client. Prenons en compte ces interactions en partageant l’information utile économiquement : l’entreprise s’en portera mieux, les salariés auront plus de sens à ce qu’ils font.
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